Comme un ami dit si bien, cheminer vers soi...

 

 

 

 

Comme un ami dit si bien, cheminer vers soi…

 

C. G. Jung a permis l’exploration de la figure masculine qui est à l’intérieur de la femme et l’a nommée animus. Cette figure est notre capacité à nous en tant que femme de nous positionner dans le monde, à nous exprimer, à nous définir…

 

Au cours de mon processus d’analyse de rêves, j’en rencontrais plusieurs. Elles me faisaient toutes me sentir en déflation, c’est à dire pas à la hauteur, incapable... Elles me faisaient porter un regard tragique sur l’existence, sur moi-même… Et je me vivais comme ça. Je n’avais pas confiance en moi car je n’avais aucune valeur à mes yeux. Elles agissaient au niveau de mon expression. D’où mon incapacité à m’exprimer correctement en public car je pensais que je n’avais aucune compétence et rien à apporter à l’autre...

 

Tout venait de cette figure tyrannique que l’on nomme animus archaïque qui dominait mon inconscient. Elle s’enracine dans notre histoire familiale et collective. Et détermine dans un premier temps notre personnalité. Elle combat ma nature profonde, qui je suis à cause de ces croyances engrammées dans les différents inconscients… Dans mon inconscient, je vis une vraie tyrannie et dans mon moi conscient une grande déflation. Dans mon discours, cela se retranscrivait, je ne suis pas assez bien, pas assez intelligente, pas assez…

 

Je me bats contre moi-même par peur de ne pas répondre au modèle de perfection de la famille, de la société qui édicte les lois dans ma vie insconsciente et par la même consciente.

 

Et tout l’enjeu pour moi en tant que femme au cours de mon analyse de rêves étaient de les rencontrer mais pour pouvoir rencontrer l’animus positif.

 

Qui est-il ? Je ne le comprenais pas. Et puis, de rêves en rêves, dans un travail de patience et d’amour, le Soi avec bienveillance m’a progressivement fait rencontrer l’animus positif. Il l’a fait vivre dans mon inconscient pour que je puisse doucement le comprendre et commencer à l’intégrer dans ma vie consciente. Elle se manifeste de plusieurs manières. La loi de l’autre n’a pas plus de valeur que la mienne. Je commence à me légitimer en tant qu’analyste de rêves. Oui, j’ai le droit de faire exister les rêves dans ma vie, d’incarner ce en quoi je crois et qui m’anime de l’intérieur.

 

Tout l’enjeu de cette rencontre, c’est de permettre l’amour de soi, la réunification en soi et d’incarner le Soi dans sa vie consciente. C’est-à-dire d’incarner l’unité. Je me respecte alors je peux respecter l’autre. Je me légitime alors je peux légitimer l’autre…

 

Aujourd’hui, animus archaïque ? Animus positif ? Les deux sont là et m’habitent.

 

J’ai principalement rencontré l’animus archaïque toute ma vie. Celui qui me fait rentrer en guerre, celui qui me met dans la dualité. Depuis toute petite, je suis en guerre, encore aujourd’hui.

 

Toute cette année, je me suis longtemps posée la question « comment sortir de cette vision où tout s’oppose ? ». Jusqu’à présent, je vivais la vie comme un combat. Les évènements que je vivais étaient des épreuves, je portais ce regard tragique sur l’existence, celui d’animus archaïque.

 

Mais d’où venait-il ? Du même animus qui vivait dans celui de ma mère et certainement, le même que celui que ma grand-mère avait…

 

Que s’est-il passé dans ma famille pour que cet animus archaïque domine dans nos vies ?

 

Eh bien… les viols, la violence faite aux valeurs d’amour, d’accueil, de bienveillance, au monde des sentiments, des émotions. Ces mêmes valeurs dont le féminin est porteur autant chez la femme que chez l’homme.

 

Or, si ces valeurs sont maltraitées, massacrées, pourquoi moi, en tant que femme, serais-je porteuse d’accueil ? Lorsque mon ouverture a été pénétrée contre ma volonté, cela s’appelle le viol ? Pourquoi j’accepterais de me laisser pénétrer, de m’ouvrir, d’accueillir l’autre alors que cela fait mal ? Pourquoi, est-ce que j’exprimerais ma sensibilité, ma fragilité, ma petitesse, alors que dans cette société, c’est la toute-puissance qui est valorisée ? De ce point de vue-là, cela voudrait dire que je ne suis pas assez bien, pas à la hauteur et je ne veux pas être « ça ».

 

Alors… comme ma grand-mère, comme ma mère, en compensation de ce que je ressens « fragile » en moi, de toutes ces valeurs-là… je fais grandir cet animus archaïque en moi, celui qui me fera me sentir dominante. Comment se manifeste-t-il ? De tellement de manière possible… Moi, devenant mère et ne laissant pas la place à mon conjoint. C’est moi qui suis aux commandes, qui dit quoi faire, quand le faire… Moi, dans la relation à ma fille quand je l’oblige à se doucher avant le repas car j’ai décidé que c’était comme ça le « mieux » alors qu’elle veut après. Je ne laisse pas exprimer son désir, sa volonté, sa parole…

Seul mon point de vue domine.

 

C’est un vase communiquant permanent, soit dans mon insconcient, je me tyrannise et mon moi conscient est totalement sous son emprise et je vis une grande dévalorisation. Soit dans mon inconscient, je suis totalement en déflation et en compensation, je contrôle, dirige, impose...

 

Où est l’espace de l’autre ? Où est la prise en compte de l’autre ? De son libre arbitre ? De sa différence ?

Il n’existe pas, il n’a pas sa place, il n’y a que mon monde, il n’y a que le un. Or, l’autre, légitimement souhaite sa place.

 

Alors, commence le combat. Car, avec cet animus négatif, je veux avoir raison et l’autre pareil. Il faut qu’il y ait un dominant. Il n’y a que mon territoire ou bien, que le territoire de l’autre, il n’y a que mon désir ou bien que le désir de l’autre.

 

Car si l’autre a envahi mon espace, c’est son désir qui a primé sur le mien. Le mien n’avait pas sa place. Alors, nous nous construisons sur ce modèle. A mon tour, en n’écoutant pas l’autre, en n’acceptant pas l’autre tel qu’il est, je fais violence à ce féminin en moi, en celui de l’autre. Au final, mon espace est envahi ou l’espace de l’autre l’est aussi.

 

Ce qui se cherchait en moi, c’est la question, de « où est mon espace et où est l’espace de l’autre ? ». Finalement, je retourne à la question de départ de « comment sortir de cette vision où tout s’oppose ».

Dans la pratique des rêves, je comprenais progressivement que le monde extérieur est le reflet de ce théâtre qui se joue en nous inconsciemment.

 

Le Soi à travers les rêves vient symboliser ce qui se passe en nous dont on n’a pas conscience. Et l’enjeu, est de le comprendre. Tant que nous ne mettons pas de sens, les choses se reproduisent et se manifestent synchronistiquement dans nos vies.

 

Pour moi, cette histoire de combat est venue se matérialiser encore plus clairement cette année quand j’ai commencé à apprendre un art martial.

 

Dans la pratique de cet art, au départ, je voulais montrer en contre-dépendance ma puissance qui cachait ma sensibilité, ma fragilité. Regarde comme je suis forte, regarde comme je peux taper fort. Et ce qu’on voyait c’est ça, mais c’était aussi beaucoup de rigidité dans le mouvement, d’accomplir les gestes en force. Alors, cela faisait mal. Et oui, ce monde de la toute-puissance, celui qui veut prendre le pouvoir sur toi, fait mal, cela cogne, cela fait des bleus.

 

Au fur et à mesure, je prenais conscience de plusieurs choses. Je contactais en développant cette puissance physique dans mon corps, la confiance en moi. Mais cela avait deux revers. Le premier, cela me fait du bien car je me légitime un peu plus. Et le deuxième, je deviens très musclée, FORTE ! Je répondais positivement à l’injonction de cette société, soit forte car tu fais partie des meilleurs. Car c’est nul, d’être faible !

 

Par la suite, je prenais conscience que j’avais un espace, rien qu’à moi et que je pouvais le défendre. Dans mon monde, il y a la victime et le bourreau. La victime se fait envahir. Moi victime, moi pratiquante, je me vivais toujours comme envahie. Et cela s’exprimait dans la gestion de mon espace personnel. Je laissais l’autre le pénétrer, je ne me défendais pas, j’apprenais à recevoir les coups. Cela a été ma réponse face à la violence, au viol sous toutes ses formes. C’était devenu mon modèle de perfection. Regarde comme j’encaisse, il faut souffrir, tu montres que tu es forte. Et là, je faisais l’expérience que j’avais un espace et que je pouvais le défendre, je n’étais pas obligée de subir les assauts des autres.

 

Puis, j’ai compris que je pouvais rétorquer, attaquer à mon tour.

 

Quand le combat est enseigné sur le mode archaïque, inflation / déflation, victime/bourreau, une réponse est donnée sur le même mode. Nous sommes dans le système où l’un domine et l’autre subit. L’un se sent tout puissant et l’autre impuissant.

 

Mais profondément ce qui se joue pour celui qui domine, c’est que dans son inconscient, qui n’est pas connu de lui, il se sent dans l’impuissance totale, petit, ne répondant pas au modèle de perfection. Parce-que dans cette société, ce qui est valorisé est la force, la domination, être le premier… alors, nous voulons être dans ce camp-là et alimentons en permanence cet échange par contre-dépendance. Nous dépendons de ce système et le nourrissons.

 

J’étais toujours fidèle à ce modèle toute-puissance/impuissance, comment était-il possible que j’en change ?

Il est nécessaire de pouvoir changer quelque chose en soi si nous voulons une réponse différente.

Alors durant des mois, je me suis posée cette question : « comment sortir de ce système ? ». Cela tournait en rond dans ma tête. Je tournais en rond. Je combattais avec l’autre et en moi. J’étais dans la force, la résistance. Mais ce modèle appelle la force, alors les techniques se faisait dans la force et ce qui sous-tendait ce travail, c’est : je veux te dominer.

 

Comment pouvons-nous changer de paradigme si nous restons avec les mêmes paramètres de base ?

 

Le combat, c’est avant tout deux êtres, voir nous combattons contre plusieurs personnes.

 

Tout est une question de relation. L’enjeu est de garder entier son espace pour pouvoir rencontrer l’autre de la même manière.

 

Cette relation, je l’envisage dans l’opposition ou dans la rencontre, comment est-ce que je me positionne ? Dans la confrontation ou dans le respect ? Qu’est-ce que je choisis ? Est-ce que je choisis de rentrer dans la dualité, dans l’opposition ? Ou est-ce que j’ai conscience de mon espace et je le respecte et j’ai conscience de l’espace de l’autre et je le respecte ?

 

Je cherchais la bonne distance avec l’autre. La réponse s’est profilée quand j’ai commencé à lâcher le modèle. Quand étant au plus mal physiquement, je lâchais le fait de vouloir tout dominer, tout contrôler. Un assouplissement se créait en moi.

 

J’avais conscience que ce qui se jouait sur un plan extérieur était uniquement le reflet de ce qui se vivait en moi. Je prenais conscience à quel point intérieurement, j’étais dans le combat, la force. Contre qui ? Contre moi ! J’allais à l’encontre de la vie à l’intérieur de moi. J’allais à l’encontre de ce qui est bon pour moi. Jusqu’à aller dans la maladie où mon corps me criait ce que j’étais incapable d’entendre au profond de moi. Quel langage allais-je pouvoir entendre ?

 

Le Yi-King, le livre de sagesse chinoise parle de suivre le mouvement de l’eau. Car l’eau va là où elle ne rencontre pas d’obstacles. Lâcher prise. Longtemps, je ne comprenais ce que cela voulait dire. Comment est-ce que je devais lâcher prise ? Puis, j’ai compris que je devais lâcher prise le pouvoir face à l’autre car je considérais l’autre comme un ennemi, lâcher prise de ce modèle inflation/ déflation, lâcher prise de vouloir être forte à tout prix, lâcher prise sur le fait de considérer l’autre comme un ennemi parce-que j’ai eu mal au profond de mon cœur.

 

C’était aller tout simplement vers le mouvement de la vie en moi. C’est-à-dire être capable de m’accepter telle que je suis, je ne suis pas que forte, je suis qui je suis dans tous mes aspects. Et cela fait ma beauté. J’allais vers qu’est-ce qui est bon pour moi. Qui suis-je ? Quels sont les contours de mon corps, c’est-à-dire intérieurement quelles sont les limites de qui je suis ? Qu’est-ce qui définis la personne que je suis ?

 

Et un moment, je suis allée à la rupture de moi-même. Je suis allée au fond de je ne me suis absolument pas écoutée, je n’ai absolument pas écouté qui je suis, ma limite, j’ai contacté la vibration de la maladie. N’étant pas capable d’entendre ce que mon intériorité me disait. Le corps a pris le relais pour amplifier le message, le dire d’une autre façon. Arrête.

 

Je n’ai pas eu le choix, j’ai dû prendre soin de moi. C’était devenu une question de survie. Veux-tu vivre ? Veux-tu vivre ta vie ? C’était la première question à laquelle je devais répondre.

 

En faisant cela, j’ai repris en main ma vie, j’ai récupérer la puissance créatrice dans ma vie. A ce moment-là, j’apprenais davantage sur qui j’étais, à me dire mais ça, ça ne me va pas ; ça, ça me fait mal ; ça, ça me fait du bien…

 

En contactant cette expérience, j’ai commencé à intégrer la souplesse. Car à tout faire dans la lutte, à être dans la force, à vouloir gagner tout était dur, ma vie était dure. En étant dans la douceur, la bienveillance avec moi-même, je posais dans le monde je me respecte, je m’occupe de moi avec douceur. Je prends le temps pour moi, pour prendre soin de moi. Je n’essayais plus « aime-moi » comme ça je pourrais me sentir aimer. Je posais « j’apprends à m’aimer, si tu veux m’aimer comme je suis, génial. Si non, ok, je respecte ».

 

Alors j’ai commencé à définir les contours de mon être, à poser un cadre, une limite, un territoire. Et qu’est-ce que l’on fait dans un art martial ? Nous apprenons à défendre notre territoire, notre espace pour ne pas que l’autre l’envahisse. En le réalisant en moi, je pouvais l’incarner dans le monde. Mon art martial commençait à être plus souple, moins brute. Je prends conscience que je n’ai plus à laisser envahir mon espace, à subir l’autre. Qu’est-ce qui se jouait sous cette quête de réponse. C’était les viols des femmes qui s’étaient perpétrés dans ma famille. Le masculin dominant qui venait prendre le pouvoir sur la femme en moi. Le viol est une domination de l’autre sur soi. Une prise de pouvoir. Son espace est envahi. L’autre veut faire sien la personne. Psychologiquement, il impose son point de vue à l’autre. Il a un regard unilatéral. Tu es à moi, tu es moi. Il n’y a qu’un seul monde, qu’une seule vision. Aucune différenciation.

 

Quand nous sommes dans le bon positionnement avec soi-même, nous le vibrons dans notre incarnation. Si nous ne sommes plus dans le combat pour avoir raison ou dominer et que nous sommes dans l’empathie, la bienveillance, nous vibrons cette résonnance. Et le combat, n’aura même plus lieu d’être car en soi, sera fait l’acceptation des contraires.

 

Gandhi, symbolisant un être qui est venu amener la paix disait « Puisque j'ai rejeté l'épée, il n'est plus rien d'autre que la coupe de l'amour que je puisse offrir à ceux qui se dressent contre moi ».

 

Nous devenons maître de nous-même et n’avons plus besoin d’être le maître de l’autre.

 

Un moment, il ne s’agit plus de savoir qui est le meilleur ou qui a raison ou qui est tout-puissant. Nous sortons de ce paradigme. Et nous comprenons que nous sommes une communauté, qui avance ensemble pour aller vers un respect et un amour plus profond. Nous cherchons à incarner cette union que nous établissons avec notre figure masculine positive pour la femme et la figure féminine pour l’homme. Nous suivons le mouvement de la Vie, le mouvement du Soi, de l’unité.

 

Je comprenais que tout s’opposait.

 

Principe du yin et du yang.

 

Mais au-delà de l’opposition, j’ai vu, je vois une complémentarité, une unicité, une différence, une communauté.

 

La lutte en moi se situait : « je combats ce qui est différent de moi, de mon système de valeurs, de croyances, de mes modèles de perfection » car mon monde était binaire. Je voyais tout dans la dualité, mais une dualité avec un mieux, un meilleur.

 

Oui, nous avons plusieurs choses qui s’opposent en nous mais rien n’est mieux ou moins bien. Tout est expérience. Jung a parlé de l’union des contraires.

 

Questionnons-nous. Est-ce que cette expérience m’emmène vers la Vie, vers l’Amour de soi, de l’autre ?

Le combat est dans je veux choisir l’un ou l’autre car il faut toujours un gagnant, un meilleur.

 

Alors que tout est gagnant. Ou plutôt TOUT EST VIE. Ce sont des expériences qui sont là pour nous apprendre, nous enseigner.

 

Le Soi m’envoya ce rêve. Ma mère avait ouvert la porte du dojo de la salle d’arts martiaux. Elle était adossée à la porte comme si son corps maintenait l’ouverture.

 

Cette porte avait été ouverte. Mon histoire personnelle et familiale me faisait vivre le combat. Mais en étant là, elle m’invitait aujourd’hui à considérer cette porte également comme la sortie. Sortie du combat, sortie de la toute-puissance / impuissance.

 

Ma mère qui avait vécu le combat toute sa vie et encore plus les 14 dernières années de sa vie dans sa maladie me montrait qu’il était possible de sortir du combat, sortir de ce modèle-là.

 

Un autre rêve m’enseignait par la suite à travers une figure que j’essayais de faire avec un partenaire comment ce masculin archaïque en me maintenant mes chevilles (qui pour moi symbolisait la stabilité dans le monde), m’empêchait de bouger et d’être libre d’être moi, autonome. Le rêve me montrait que mon seul recours, celui que le masculin archaïque me montrait était de faire une espèce de pirouette pour me remettre debout. C’était une façon de contourner, contorsionner la réalité !

 

Car sur ce modèle-là, nous ne sommes pas par nous- même. Nous existons qu’à travers le regard, les attentes de l’autre. Les attentes que la famille, le conditionnement à envers nous et par voie de conséquences en grandissant, ce que nous attendons de nous, c’est-à-dire correspondre au modèle de perfection que nous nous sommes fixés ou que nos conditionnements ont fixé.

 

Or, il y a une issue et pour chacun d’entre nous.

 

Aujourd’hui, j’expérimente que l’issue est dans l’acceptation de soi-même, l’amour de soi, la bienveillance, l’accueil. Car nous pourrons accueillir l’autre. Nous pourrons accueillir la différence. Nous pourrons accueillir la blessure de l’autre et nous ne nous sentirons pas envahis par celle-ci car nous nous serons accueilli dans chacun de nos aspects.



Gratitude au Soi, à la Puissance de Vie.

 

Merci “cher autre” d’avoir lu cette expérience que j’ai souhaité partager de l’espace de mon coeur.

 

Emmeline Guindre